Bullion, village vivant

Rando conseil - Bullion village vivant

Du nom même de Bullion jusqu’au surnom historique de ses habitants, les Patagons, en passant par l’ancien chemin de l’Ecorche-Cul et en s’accordant un détour par l’étang de pèche de Vaubersan, cette balade dévoile les attraits insolites d’un village ou le charme, la bonne humeur et le calme l’emportent !

Randonnée proposée par le PNR

Informations sur la randonnée

  • Difficulté
    • Facile
  • Durée ⌚
    • 2h30
  • Distance ↔
    • 7.4km

Description de la randonnée

Vous pouvez vous garer juste au-dessus du lavoir des Valentins, entre la rue du Cousin sur le bas-côté et le chemin de Vaubersan, ou bien le long de celui-ci. Autre solution de stationnement le long de l’église, rue des Tilleuls.

Bullion doit son nom à Claude de Bullion, le “créateur” du louis d’or. Surintendant des finances de France sous Louis XIII et seigneur de Bonnelles, il acquit en 1611 la seigneurie de Boulon, nom qu’il transforma, avec l’accord du roi, dix ans plus tard, en Bullion. Sa famille résida au château des Carneaux, une bâtisse entièrement restaurée au début des années 1990 et située dans la plaine au nord-ouest à 500 mètres du coeur du village.

Les Bullionnais, loin d’avoir épousé les fastes du royalisme, se sont au contraire forgés une réputation de frondeurs joviaux et de joyeux “fêtards”. La place des Patagons, au centre du bourg, a ainsi été dénommée en hommage aux Bullionnais surnommés au début du XXe siècle les Patagons, vocable dérive, semble-t-il, de la vie de patachon qu’ils menaient. Un exemple aujourd’hui encore la fête du village ne dure ni une journée, ni deux, mais quatre, en mai a l’Ascension !

Avant même de rejoindre cette place, à deux pas de notre point de départ, le lavoir des Valentins est lui aussi un des symboles de l’essor de ce village. Sa restauration a été menée grâce a la volonté d’habitants réunis sous l’association “la commune libre des Valentins” qui, par ce clin d’œil et cette action, semblait revendiquer autant la liberté d’agir que la fraternité. La mairie, avec l’aide du Parc, leur vint en aide et contribua à réhabiliter ce lavoir original, alimenté par la résurgence d’une source et composé de deux paillasses couvertes sur lesquelles les lavandières se faisaient face. Autre particularité, une maisonnette est associée au lavoir, elle accueille aujourd’hui diverses activités chaque après-midi. La dernière utilisation des lavoirs bullionnais remonte à 1957, date de l’arrivée de l’eau courante à Bullion. La commune, composée de plusieurs hameaux disposait de quatre lavoirs, tous ont été restaurés.

Remontez la rue des Valentins en direction de l’église. Au pied de celle-ci, prenez à droite la rue des Tilleuls (sens interdit pour les véhicules).

Classée a l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques, l’église romane de Bullion dédiée à Saint Vincent et à Saint Sebastien est un édifice composite, dont la construction s’est échelonnée du XIe au XVIe siècle.
Son clocher élancé et sa nef sont caractéristiques du sud des Yvelines. L’élément le plus remarquable est le porche d’entrée en bois, une architecture quasi unique en son genre. Pour contribuer à la restauration de l’église, une association a été créée et organise fêtes, concerts, vide-greniers… Ainsi, grâce aux bénéfices financiers de ces manifestations, et avec l’aide de la commune, divers éléments du bâti ont été rénovés. Les vitraux sud ont été redessinés et le clocher qui, pendant des années avait perdu sa voix, sonne à nouveau les heures depuis 1997.
Accolé à l’église, le presbytère, de plan carré, a été construit, semble-t-il, après 1640. La forte pente du toit est en effet représentative de la seconde moitie du XVIIe siècle.

Contournez l’église par la rue Saint-Vincent et traversez la place des Patagons. Engagez-vous dans la rue de Noncienne qui débouche entre l’épicerie et le salon de coiffure.

A environ 350 mètres, vous observerez sur votre droite un alignement de trois châtaigniers dont la circonférence
exceptionnelle atteint 4,20 mètres ! Ces arbres auraient environ 300 ans.

Variante : trois cents mètres plus loin, un bref détour vous amène au bord du superbe étang de Vaubersan. Pour cela, descendez à gauche le chemin des Fougères bordé non plus de fougères, mais d’une longue haie de rhododendrons somptueux. Au bout de ce chemin, empruntez le petit pont pour atteindre la berge du plan d’eau. De retour rue de Noncienne, traversez le lotissement La Clairière. Puis remontez à gauche la RD132 et en haut de la cote prenez le chemin a droite. A 800 m, tournez à gauche et suivez l’allée jusqu’à la RD132. Vous trouverez juste avant un espace de repos avec table, banc et fontaine d’eau potable. Prenez à gauche puis, tout de suite après le pont, à droite vers le centre équestre. A 100 m, l’itinéraire part sur la gauche juste avant les manèges. Suivre le balisage de cet agréable chemin de sable blanc sur 2 km.

Vous longez ici le bois Biquet puis le bois privé de l’hôpital de Pédiatrie et de Rééducation.

Arrivé sur une petite route au pied du hameau de Longchêne, prenez à gauche puis à 250 mètres suivez la route tout droit sur 50 mètres et montez par le chemin balise à droite. Traversez la route départementale 149 et redescendez par le chemin en face qui borde le bois de Ronqueux. Au premier croisement tournez à gauche.

Vous voici sur l’ancien chemin de l’Ecorche-Cul devenu chemin de Bechereau. Le nom d’origine insupportait un riverain qui parvint à le faire rebaptiser ainsi !

A l’issue du chemin, vous profitez d’une perspective intéressante sur le village de Bullion, le lavoir des Valentins et
l’église Saint-Vincent.

 

Tracé Bullion village vivant

Quelques photos – Bullion, village vivant

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